Le hardballing, la tendance relationnelle qui va droit au but
Tendance positive qui a fleuri à la suite des confinements, le hardballing envisage différemment les relations amoureuses en allant droit au but.
Le hardballing, c’est quoi?
Terme inventé par l’application de rencontre Bumble, le hardballing pourrait être traduit par l’expression “droit au but”. Il fait référence au fait de savoir ce que l’on recherche dans une relation amoureuse. Si auparavant certaines personnes recherchaient à tout prix un.e partenaire de vie à qui s’enchaîner pour ne pas se sentir seul.e, le hardballing change la donne. L’idée n’est désormais plus de chercher à tout prix un.e partenaire mais de chercher l’amoureux.se idéal.e, sans toutefois se précipiter. Ne dit-on pas d’ailleurs qu’il vaut mieux être seul.e que mal accompagné.e?
Survenu avec les confinements permettant une réflexion sur soi-même et ses envies futures, le hardballing signifie également être assez confiant.e pour savoir dire ou non stop lorsqu’une personne rencontrée ne correspond pas à nos attentes personnelles, sans éprouver de gêne ou de remords. “Les gens commencent à se connaître beaucoup mieux. Ils prennent donc le temps de déterminer qui leur convient et qui ne leur convient pas.” déclare Jemma Ahmed, responsable chez Bumble. Une enquête menée par Bumble révèle justement que 46 % des personnes interrogées recherchent une relation sérieuse après avoir connu la solitude pendant le confinement. 38 % d’entre elles affirment qu’elles se sentent désormais plus sûres d'elles lorsqu’elles disent haut et fort ce qu’elles recherchent dans une relation amoureuse.
Tendance amour: authenticité et connaissance de soi
Alors plutôt que de combler une solitude par la première personne venue, embrassez le hardballing pour trouver un.e partenaire avec qui vous vous sentirez en osmose. C’est ce que compte bien faire Lucie, parisienne de 29 ans et Dylan, parisien de 31 ans. Déçu.e.s tous deux par des rencontres sans lendemain, les phases de confinement leur ont appris la patience et le self-love.
« J’ai assez bien vécu les périodes de confinement. Je me suis retrouvée seule dans mon petit appartement et j’en ai profité pour faire le point sur ma vie, aussi bien sur le plan travail, amitié que amour. Je me suis rendu compte que j’en avais assez d’enchaîner les dates, de répéter toujours la même chose et c’est très chronophage! Je perdais un temps fou chaque jour à discuter dans le vide avec des hommes.
Désormais, j’ai envie de prendre mon temps, de ne pas me ruer de rencontres en rencontres depuis que les terrasses sont de nouveau ouvertes. Je préfère essayer de trouver une personne avec qui l’alchimie serait réelle. »
Même son de cloche du côté de Dylan qui admet vouloir ralentir pour mieux aimer:
« Fini les relations de quelques semaines, j’envisage aujourd’hui de vivre seul, même si ce n’est pas facile tous les jours, plutôt que mal accompagné comme on dit. Je pense sincèrement qu’il y a quelques temps, je me serai accroché à une relation juste parce que ça booste l’ego et que c’est toujours plaisant de se sentir désireux. Mais c’est fini! Je dois d’abord apprendre à m’aimer avant de me montrer disponible et de pouvoir entamer une relation sérieuse sur le long terme ».
À travers les âges, la sexualité est restée plus ou moins associée au fruit défendu, chargée de tabou et d'émotions négatives, rendant l'expression unique de notre sexualité indicible.