Le sexe contribue-t-il au bonheur?
Aujourd’hui, la rédaction du Green Condom Club étudie le lien de causalité entre sexe et bonheur. Pour faire simple, on va commencer par dire qu’il n’y a pas forcément de lien préétabli entre les deux, mais ça se complique, ne vous en faites pas!
On pense par exemple à des gens qui auraient fait vœu de chasteté et auraient volontairement choisi d’écarter la sexualité de leur vie pour privilégier la spiritualité, ou bien de personnes asexuées qui n’ont tout simplement ni le désir ou l’envie sexuelle… et qui ne sont pas misérables pour autant!
Cela dit pour la question que nous posons ici, on considérera ceux d’entre nous qui avons des envies et des désirs charnels, et qui agissent sur ces désirs.
Que dit la science?
Sans vous mentir, on a passé un sacré bout de temps à éplucher les articles, les extraits de recherches, les podcasts, et les documentaires. Résultat des courses:
Les êtres humains sont des animaux sociaux (pour la plupart d’entre nous), et la sexualité joue un rôle primordial (déjà sans elle, on ne serait pas là!) dans nos rapports amoureux, ou juste nos rapports pour le fun. On sait depuis un certain temps qu’il existe un spectre très large dans lequel notre genre humain peut s’épanouir en matière de sexualité et de libido.
Certain.e.s veulent des rapports sexuels quotidiens, d’autres sont satisfait.e.s avec une session de galipettes par mois, ou moins. Cela dit quand on parle de bonheur dans un couple, la question de sexualité revient souvent chez les sexologues en consultation conjugale. Il semblerait que le plus gros frein au bonheur serait le désir non partagé.
L’homme en général a plus envie que sa partenaire (femme), vient lui attraper un sein sans prévenir pendant qu’elle se brosse les dents. Ainsi un décalage se crée dans le couple où l’homme qui cherche le rapport se fera systématiquement rebuter par un ‘chéri, pas ce soir, j’ai mal à la tête’.
Ici, chez le Green Condom Club, on se pose tout simplement la question de savoir si ces femmes sont épanouies dans leurs activités sexuelles avec leur partenaire. En gros, le bouton est-il bien chatouillé?
Le sexe étant une activité sociale, on cherche avant tout un partage et un désir réciproque. On se touche, on s’embrasse, on communique, on se rapproche. Forcément, si une personne ne se sent pas désirée, c’est plus que la sexualité qui est en péril dans le couple, mais bien le couple lui-même. En effet le désir partagé et la réciprocité sont autant d’éléments dans la vie amoureuse qui contribuent à une vie sexuelle épanouie.
Les dernières recherches trouvées sur la corrélation sexe/bonheur datent de 2016 aux États-Unis (eh oui, les statistiques sont différentes chez nos amis américains). Les études se contredisent, ont un barème douteux, et on en arrive finalement à ce genre de conclusions (certes, précises): ‘Multiplier par 4 la fréquence des rapports sexuels hebdomadaires rendrait aussi heureux que d’avoir 50,000$ de plus dans son compte en banque’.
Désolé mais on n’y croit pas trop.
D’un autre côté si on regarde le rapport fréquence versus qualité, on se rend compte que la fréquence n’est pas tant importante que la qualité de la relation, pré-, per-, post-sexe (enfin quelque chose qui a du sens). On sait aussi que le sexe contribue à baisser les niveaux de stress, contribue au bien-être car le cerveau sécrète ocytocine, dopamine et endorphines avec l’orgasme. Donc tout ça, c’est bien beau, mais à court terme!
Que disent les copines?
Avec tout ce brouhaha scientifique, on ne s’entendait plus penser alors on s’est tourné vers les copines pour trancher, histoire d’avoir au moins une réponse fiable à vous apporter sur le sujet!
Ici les réponses sont un peu plus personnelles, ce qu’on aime!
En gros, sexe et bonheur ont une place ensemble au sein d’un couple pour garder un équilibre sain. Avant tout être bien dans sa peau, s’assumer, et savoir communiquer ses désirs mènent à une sexualité plus épanouie, qui contribue à solidifier le couple. Finalement à partir du moment où on est heureux, épanoui, il est bien plus facile d’être dans le partage et la positivité au sein d’un couple.
Il y a des besoins qu’on peut combler soi-même, et d’autres, en couple, qui demandent à ce que la communication entre les partenaires soit limpide afin que les besoins en rapport au couple soient comblés (ou au moins discutés et entendus).
Dans le fond il s’agit de pouvoir prendre du temps pour soi, et du temps pour ‘être ensemble’ réellement sans sortir la liste de courses, ou se préoccuper des couches à changer. Simplement d’être là, dans le moment présent et de s’apprécier l’un l’autre.
À bon entendeur!
À travers les âges, la sexualité est restée plus ou moins associée au fruit défendu, chargée de tabou et d'émotions négatives, rendant l'expression unique de notre sexualité indicible.